Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/47

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mable Sophie, il est vrai qu’un autre encore plus tendre, plus sincère, plus respectueux, a su m’intéresser… — J’allais la presser de s’expliquer, lorsqu’elle ajouta : Firmin, je connais votre discrétion, vos principes ; je sais que vous m’aimez, et je dois vous avouer que s’il m’était permis de compter sur la sincérité de votre amour, je me croirais la femme du monde la plus heureuse… — J’allai me précipiter à ses genoux, lorsqu’elle m’arrêta : « Sachez vous modérer, Firmin, et sur-tout, écoutez-moi avec calme et tranquillité. Je ne puis me dissimuler qu’en vous aimant, c’est