Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/117

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et, en cette qualité, elle était sans doute à même de me fournir quelques éclaircissemens sur certains débris de la fortune de monsieur de Stainville, qui avaient disparu lors de son arrestation. Elle était en outre à même de me donner des nouvelles du vieux Thomassin, mon père adoptif. Quoique je l’eusse perdu de vue depuis long-temps, et qu’à l’âge où je l’avais quitté je ne fusse pas susceptible d’une forte impression, cependant je me rappelai tous les soins qu’il avait pris de mon enfance, ainsi que sa chère Marianne, et je sentis réveiller en moi ma première tendresse. Impatient donc d’apprendre ce qu’il était devenu, je m’empressai