Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’on ne ressent pas, je m’en acquittai toujours à son grand contentement ; mais hélas ! ce talent qui dans le principe avait été la cause de mon changement de position, finit par devenir pour moi la source de désagrémens nouveaux !

Parmi les belles favorites de cet enfant chéri de Plutus, Coralie se faisait remarquer autant par son excessive coquetterie, que par le piquant de ses charmes ; elle possédait à fond le grand art de se faire valoir et désirer à propos ; elle savait réveiller à temps l’amour de ses amans, et les enchaîner à son char à l’instant même où ils étaient disposés à rompre leurs chaînes ; c’était précisément ce raffinement d’a-