Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/13

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dresse qui captivait M. de… Coralie le menait comme un véritable enfant ; elle le faisait servir à ses jouets, à ses caprices ; elle lui faisait supporter ses humeurs, et se faisait un mérite de l’empire absolu qu’elle exerçait sur son cœur. Lui-même en était d’autant plus esclave, qu’il s’imaginait reconnaître en elle l’usage et le bon ton de la société, dont il n’avait qu’une idée très-imparfaite. Ses chevaux, ses domestiques n’avaient pu lui donner cette politesse et ce vernis que l’on ne doit qu’à l’éducation ; il essayait envain de copier les airs du grand monde, il n’en saisissait que les ridicules ; aussi prenait-il l’effronterie de Coralie pour de l’aisance,