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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/122

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perfidie, je courus, malgré les cris de votre amante, le porter à son père. L’accident funeste qui en résulta me punit d’une manière bien sensible ; les remords qui m’assiégèrent dans ce moment critique, furent bien suffisans pour vous venger. Le Comte m’accusa du malheur arrivé à sa fille ; elle-même ne me vit plus qu’avec horreur ; je n’étais plus à ses yeux qu’un monstre dont la vue seule la faisait frémir. Elle employa tout le crédit qu’elle avait sur son père pour me faire perdre sa confiance, et obtenir de lui mon renvoi. Elle y réussit, et ma disgrâce fut la juste punition de ma perfidie ; lorsqu’on a fait le premier pas dans le sentier