Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/123

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

du crime, les autres deviennent moins pénibles. Furieuse de ce nouvel outrage, je résolus de m’en venger. La terreur qui flétrissait les premières années de la révolution, m’en fournit les moyens. Je savais que la classe entière des nobles était proscrite sans pitié, que toutes les dénonciations qui les concernaient étaient écoutées favorablement, et que la tache originelle de leur naissance était un titre suffisant pour les envelopper dans la proscription. La tête remplie de mes projets de vengeance, je m’adressai directement au comité révolutionnaire de la ville voisine. Son président m’accueillit et me promit de me servir ; je fus