Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/132

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je devais nécessairement éprouver. Je lui dis que si elle voulait désormais rentrer dans la voie du bien, que j’oublierais tout le passé. Je lui fis part ensuite du hasard qui m’avait fait reconnaître son mari, et du service que j’attendais de lui. Madame Bellegarde me donna sa parole de tout faire pour l’engager à presser cette affaire ; que d’ailleurs c’était la seule manière dont il pût reconnaître mes bontés ; et elle m’assura que sous peu je serais entièrement satisfait. Elle me força aussi d’accepter une bourse de trois cens louis, comme étant une restitution qui m’était légitimement due. — Prenez, me dit-elle, cela vous appartient ; ce