Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/131

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d’hui ma femme : c’est moi qui suis l’auteur de sa délivrance, et qui ai préservé son père des fureurs de votre mari.

Ici je lui fis, à mon tour, le détail de tout ce qui m’était arrivé depuis notre séparation, et je lui racontai ce qui s’était passé depuis l’accident funeste dont elle avait été la cause. Sa surprise fut sur-tout extrême, lorsque je lui rendis compte des moyens que j’avais employés pour briser les fers du Comte, ainsi que de la manière dont je m’étais pris pour tromper la vigilance de Britannicus. Elle me témoigna ensuite ses inquiétudes sur mon juste ressentiment, et sur les sentimens de vengeance que