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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/136

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et quoique jusqu’alors je me fusse fort peu inquiété de ma véritable famille. Cette ignorance, dans laquelle je vivais, ne contribuait pas peu à empoisonner ma tranquillité, lorsque le hasard, en me fournissant à cet égard les éclaircissemens que je pouvais désirer, me rendit le plus fortuné des hommes.

Un soir qu’à notre ordinaire, Sophie et moi, nous prenions le frais devant la grille du parc de Stainville, nous apperçûmes de loin une voiture qui venait de verser dans le grand chemin qui traversait la plaine. Notre premier mouvement fut de voler au secours des voyageurs qui pouvaient