Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/137

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être blessés. Nous ne nous étions point trompés ; en arrivant nous trouvâmes un homme seul tout froissé de sa chûte, et hors d’état de continuer sa route. Nous l’aidâmes à se débarrasser de sa chaise, et tandis que nos domestiques aidaient le postillon à dételer les chevaux, nous conduisîmes l’inconnu au château, et nous l’invitâmes à s’y reposer jusqu’à ce qu’il fût parfaitement rétabli. Hélas ! nous dit-il en entrant, cette contrée m’est funeste ; voici un grand nombre d’années qu’il m’arriva, presqu’au même endroit, un malheur encore plus affreux ; quoiqu’il se soit écoulé, depuis cette époque, un grand espace de