Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/177

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ches furent infructueuses, et cet espoir, qui m’avait soutenu jusqu’à ce jour, commençait à m’abandonner, lorsque, tyrannisé par le désir de revoir encore une fois le tombeau de ta mère, je pris la route de ce canton qui m’avait été jadis si funeste, sans prévoir le bonheur qui m’y attendait ; mais je remercie le ciel de mon accident, puisqu’il est l’auteur de notre heureuse réunion.

Mon père eut à peine achevé son récit, que Sophie et moi nous nous précipitâmes de nouveau dans ses bras ; les pleurs que nous répandîmes dans ce moment délicieux, furent, je crois, les plus douces que nous eussions versées jusqu’alors. Les