Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/178

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caresses d’un père que je n’avais jamais vu, et que je retrouvais après vingt années d’absence, me dédomagèrent amplement de toutes les peines passées. Je n’envisageai plus l’avenir que sous des couleurs favorables ; ma fortune était suffisante pour exister à mon aise ; d’ailleurs, celle de mon père qui, dès ce moment, résolut de ne plus nous quitter, était encore plus considérable ; rien ne l’attachait plus ailleurs ; j’étais le seul qui lui fît encore chérir la lumière, et je n’eus pas de peine à le décider à passer le reste de ses jours avec nous. Il avait conçu pour Sophie la tendresse d’un véritable père ; et ma femme, de son côté, reversa sur