Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/179

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lui tout l’attachement qu’elle avait eu jadis pour monsieur de Stainville. Notre sort était certainement au-dessus de toute espérance, cependant il n’était point encore parfait ; il manquait à notre bonheur les douceurs de l’amitié ; sans elle, l’existence est dénuée de ses charmes les plus doux. Delville et son épouse nous étaient trop attachés pour les perdre de vue ; nous les engageâmes à venir se fixer non loin de nous, afin de partager nos plaisirs, et, pour achever de les déterminer, je fis en leur nom l’acquisition de la terre du malheureux Dallainval, dont le père venait de mourir. Ils en vinrent prendre possession presqu’aussi-tôt, et nous