Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/65

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la permission de lui porter, pendant sa maladie, tous les secours et consolations qui étaient en mon pouvoir. Elles n’étaient point très-étendues, nous étions presqu’aussi malheureux qu’eux ; mais en pareil cas l’intérêt et la bonne volonté ont souvent plus de valeur que les secours que l’on ne doit qu’à l’orgueil ou à la vanité. Pendant un mois entier que le malade employa à se rétablir, Sophie et moi nous ne manquâmes pas un seul jour de visiter cette intéressante famille, et ce temps me fut plus que suffisant pour connaître ses malheurs et apprécier ses qualités, ses principes et ses vertus sociales. La femme, pendant la maladie de