Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/66

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

son mari, ne cessa de lui prodiguer les soins de l’amour, soins si consolans pour un cœur sensible, et souvent plus efficaces que tous les remèdes de l’art. Elle passait les jours et les nuits au chevet de son lit, et quoique son rétablissement ne fût point douteux, et par conséquent incapable de l’inquiéter, elle ne cessait de fatiguer le ciel de ses vœux et de ses prières. Le chagrin l’avait tellement changée, qu’elle était devenue méconnaissable. Tant qu’elle n’avait eu à supporter que les peines de l’indigence, sa santé n’en avait point été altérée, mais elle ne put résister aux cruelles sollicitudes que lui causa le sort d’un