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CONTES DE NOËL

Seule, la belle serine avait compris le mot d’adieu caché sous la chanson brillante.

Tristement sa petite tête veloutée s’enfonça sous le duvet de l’aile maternelle. Qui dira combien d’étoiles s’étaient allumées au firmament, combien de soupirs avait poussés la brise à travers les feuilles frémissantes avant que le repos vint clore sa paupière !

Le lendemain — toutes les fêtes ont un lendemain — les premiers reflets de l’aurore avaient effleuré la cime de l’arbre séculaire, le roi du jour, disant adieu à d’autres peuples, apparaissait, s’élevait majestueux de son bain de