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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/62

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CONTES DE NOËL

Elle tenait les mains de maman et disait en secouant sa tête blanche :

— Que le bon Dieu vous bénisse, bonne petite dame ! Que le bon Dieu vous bénisse !

Elle répétait constamment les mêmes paroles en sanglotant.

Mais les orphelins étaient bien heureux.

Ils dévoraient les tartines que Marie leur distribuait, et allaient tous en offrir un morceau à leur bonne vieille maman.

— Ne sois pas triste, grand’mère, nous n’avons plus faim ! criaient-ils tous ensemble, sans toutefois perdre l’occasion d’enlever d’énormes bouchées à leurs gâteaux ébréchés.