Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
84
CONTES DE NOËL

mencé sa carrière, depuis qu’il avait été chargé de rappeler au monde le glorieux anniversaire en répandant les trésors de la charité divine, jamais il ne s’était trouvé en pareille perplexité.

C’est que pour un seul cadeau qui lui restait, il y avait encore deux souliers à combler.

L’un était une merveille.

La mule d’une sultane n’est pas plus précieuse, et Cendrillon en aurait avec plaisir chaussé son second pied.

Il était fait de peluche brodée d’argent, et, sur le nœud de satin, nuancé comme une fleur, qui l’ornait, un papillon reposait dont les ailes