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Page:Josette - Contes de Noël, 1889.djvu/92

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CONTES DE NOËL

la grosse fillette s’orna sans rien dire de tous les présents qui avaient plu dans son sabot, jeta de travers sur ses épaules le vestige fané qu’elle appelait « son châle, » posa sur le buisson inextricable de ses boucles un bonnet de laine, et se présenta, ainsi équipée, devant un grand laquais qui se tenait debout dans l’antichambre :

— Je veux voir maman, déclara-t-elle en levant vers lui sa figure ingénue.

— Où demeure-t-elle, ta mère ? demanda le laquais ironique sans se déranger.

— Je trouverai bien. Ouvrez-moi seulement cette grande porte.