Page:Joubert - Pensées 1850 t1.djvu/203

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de toute libéralité. Ayez l’âme d’un roi et les mains d’un sage économe.

Notre crédit est un de nos biens, et nous devons en assister les malheureux.

Quand tu donnes, donne avec joie et en souriant.

Il est permis d’être content de soi par conscience, non par réflexion.

Ayons le cœur haut et l’esprit modeste.

La vanité qui consiste dans le désir de plaire ou de se rendre agréable aux autres, est une demi-vertu ; car c’est évidemment une demi-humilité et une demi-charité.

Il y a, dans les hauteurs de l’âme, une région où l’encens qui s’exhale de la louange