Page:Joubert - Pensées 1850 t1.djvu/230

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que la physionomie, dans la stature que le support de la tête, dans le corps enfin que le domicile de l’âme.

Il n’y a de belle vieillesse que celle qui est patriarcale ou sacerdotale, et de vieillesse aimable, que celle du lévite ou du courtisan.

La politesse aplanit les rides.

Il ne convient au vieillard de parler long-temps que devant un petit nombre, à savoir, devant ceux qui doivent parler devant les autres.

Craignons une vieillesse sourcilleuse.

Il n’est pas vrai que la vieillesse soit nécessairement dépourvue de grâce. Elle peut en avoir dans les regards, dans le langage, dans le sourire. L’harmonie d’action et l’espèce de franchise tempérée qui produisent la grâce