Page:Joubert - Pensées 1850 t2.djvu/307

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299 qu’il y a de plus précieux dans ses fabriques éterncllcs. Ne différez done pas plus longtemps des communica- tions dont vous m’avez laissé le maltre. Mon vif désir est de les recevoir sans délai. Je devrais me facher de ce que vous vous reprenez, dans votre lettre, apres m’avoir an- noncé votre envoi; c’est résister au ciel. Aimez la conliance. J’ai tardé heaucoup trop a vous répondre, et je vous en demande pardon. Ce mot est plus court que les excuses innombrables que je pourrais vous alléguer et qui vous seraient ennuyeuses. Au surplus, quand je serais coupa- ble, je remets ma lettre en des mains qui portent avec elles les bontés dont on a besoin. N’oubliez pas que si l’automne est belle et la vendange bonne, je vous som- merai de venir nous voir, et que vous m’avez promis d’é— tre complaisant. Portez—vous bien. C’est a la fois un désir, un souhait , un vom et un précepte littéraire; un principe pour faire bien et beaucoup, dans la vie et dans le cabinet; une re- gle de morale et de rhétorique; entin un sentiment in- time d’attacl1ement que je vous exprime sous cette forme vulgaire. Prenez bien soin de madame de Vintimille. Nous l’ai— mons jusqu’a vous la recommander. XXXI. Villeneuve-sur-Yonne , 26j�i1let 1803. A madame de Beaumont , au Mont-d’Or. Vous voila onlin en Auvergne l Le ciel en soit louél C’est ici le premier soin important et sérieux que vous ayez pris de votre santé. Ou brouillons-nous, ou donnez· lui désormais l’attention qu’elle mérite. . Digiiized by Gccglc