Page:Joubert - Pensées 1850 t2.djvu/383

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375 promis et pour lequel je vous promets en pot de vin un · surcroit de bibliotheque. C’est, ne vous en déplaise, un ti Rccueil do Poés-ics , » imprimé chez Scrcy, 5 volumes qui sont rares et curieux. Je vous les garde dans un coin. Vous sentez que les événements dont je vous ai fait le récit m’ont assez occupé pour exouser mes lenteurs a vous répondre. Je vous promets d’étre plus diligent a l’avenir. Je n’ai pas négligé oe que vous me recommandez pour mes propres travaux. Vos approbations me sont cheres, et je voudrais bien Iesjustifier. Je puis vous assurer du fond du cmur, et avec toute vérité, que tous mes vmux seront rem- plis et toutes mcs ambitions littéraires satisfaites, si trois ou quatre hommes dans le monde lisent ce que je pourrai faire avec une satisfaction aussi vive, aussi pleine et aussi constante que celle que m’ont fait éprouver vos vers, que j’emporte avec moi, et dont je me souviens toujours avec · un plaisir qui est parfait. Portez-vous bien. Ecrivez-moi. Venez nous voir, si vous pouvez; mais surtout arran- gez·vous de maniere a nous voir a la ville plus souvent que l’hiver dernier. Toute la famille vous présente ses souvenirs. P. S. Suppléez a ce que je puis avoir omis , carjene relirai pas. LIII. . Paris, 5 septembre 1801. . A madame do Vintimille. J‘ai dit a Chateaubriand tant de mal do son acquisi- tion; j’ai jeté de si hauts cris sur les difformités du lieu ` et sur l’énormité des dépenses oirlanécessité de se plaire dans son chez lui va le jeter; il m’a écouté avec unc telle Digiiizec by Gccglc