Page:Joubert - Pensées 1850 t2.djvu/402

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

I i 394 ments forts sains. En attendant notre premiere entrevue, vous pourrez, sans compromettre l’honneur de votre dis- cernement, dire a Sa Majesté beaucoup de bien de ce tra- vail et de ces gens-la. q LX. Paris, 7 juiu 1809. A M. dc Fontancs, d Paris. L Toute la seconde partie du memoire est consacree a 2 l’instruction litteraire, ou, comme disent les professeurs, secondaire et intermédiairc. On dirait que le zele pour le bien public s’est epuise a s’occuper des premieres ecoles, et n’a pu donner aux autres qu’une attention lassee et des regards fatigués. Cette partie, en elfet, est ecourtee et mi- serable, miserable dans ce qui existe, dans ce qu'on pro- pose, dans ce qu'on desire meme, et dans ce qui est pos- sible. Je n‘ai pas besoin de vous entretenir de ce qui existe; la lettre du ministre de l’interieur au roi en fait justice. Quant a ce que l’on propose, le ministre, si magnili-— _ , que, si fecoud et si inepuisable en expédients pour tout ce R qui interesse les ecoles elementaires, demeure ici sans in- vention. Apres avoir deplore , avec une indignation amere et concentree, le temps perdu, dans les ecoles secoudaires , a apprendre le grec et le latin qu’il paralt hair en se- cret, il ne trouve rien de mieux, pour remedier a tous leurs inconvénients, que de joindre, ¤ des l’abord, a la ri grammaire , la lecture de quelques morceaux des meil- << leurs ecrivains, et de faire comprendre ceux-ci , non- 4 seulement quant au sens et a la construction des mots, •= mais encore quant aux choses et a l’esprit des ecrivains. » a Digiiizee by Gccgle