Page:Joubert - Pensées 1850 t2.djvu/420

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i U2 refusez- en homme de bien; sinon , acceptez franchement et de bonne grace. Aimez tout ceci, attachez-vous a cette _ allaire et a nous tous, et nous vous verrons un des notres. Ce titre et cette place sont situés sur la route ordinaire du conseil on je m’ennnie, mais ou vous vous amuserez as- sez et on j e vous verrais avec un extreme plaisir. Vous n’a- vez besoin pour y arriver avec un peu de temps que de le désirer et de le vouloir sincerement, constamment et du ` fond du cmur. Portez-vous bien , et répondez—moi vite , mais cependant aprés y avoir bien pensé. Bonjour. LXV. Paris, 22 avril 1810. [ A M. Maillct-·Lacoste, d Brest. Tu mérites , dit-il , d’étre pasteur de gens: Laisse la tes moutons , viens gouverner les hommes. Cela veut dire , Monsieur, que j’aimerais mieux vous voir a l’Ecole normale que dans l’école de M. Laurent, et vous savoir occupé a former des maitres qu’a former des écoliers. Voyez donc si deux mille cinq cents francs de • ” traitement, la table commune, un logement, un loisir et ( des occupations qui seraient également propres a favori- l ser vos études et it exercer vos talents, sont ce que vous aimeriez le mieux au monde. Vous n’auriez, avec tous ces avantages , que le titre modcste de répétiteur; mais les répétiteurs de l’Ecole normale sont, dans l’opinion de M. le grand—maltre et de son conseil, des professeurs du premier rang. J’ai distribué vos largesses, et j’ai rappelé a M. de Fon- tanes vos titres , son ancienne bonne volonté et ses pro- messes. Il m’a renvoyé e M. Gueroult, que j’ai vu, qui Digiiizec by Gccglc