Page:Joubert - Pensées 1850 t2.djvu/454

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M6 écrit, dans sa joie, pour nous prier de l’aider a chanter un Te Daum; jamais homme n’a été si content d’avoir la I gouttel Mais il attend au lendemain , pour cacheter sa lettre, et le voila qui s’éveilIe avec la méme main, il est M vrai, mais aussi avec les memes reins et les memes nerfs, les mémes muscles et les mémes douleurs qu’auparavant. Le pauvre gareon a [ini par nous demander un modeste De profundis. Nous lui dirons un Libem, non pas pour l’autre monde, mais pour celui-ci, en priant le ciel de le délivrer de tout ce qui lui ote sa gaité, son contentement et son amabilité native. ‘ Nous partirons pour [Villeneuve beaucoup plus tot qu’a l’ordinaire; donnez-moi l’ordre et la marche de votre été, afin que je sache si ie puis espérer de vous revoir a Paris _ * avant de le quitter. E Portez-vous toujours bien , et ayez toujours beaucoup “ d’induIgence et un peu d’attachement pour moi, qui vous ai tant aimée et qui vous aime tant. i LXXXI. Paris , 16 ao0t1819. A M. Frisell , at Londres. J ’ai regu presque en méme temps vos deux lettres , la mienne et celle de Chateaubriand. Je vous en envoie deux . autres en retour. L’une m’a été adressée pour vous par M. de Favernay, qui est toujours a Chartres , et qui a oublié votre adresse. L’autre vient je ne sais d’oi1, et m’a * été envoyée de votre hotel. Je joinsla mienne a tout cela; { . j’en fais un seul paquet, et, pour ménager vos finances, ” j’use de l’expédient que vous indiquez a Chateauhriand, , en me servant de votre ambassadeur. Je désire que le i i