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356 JOURNAL DE MARIE LENERU

La Maison sur le Roc.

Le Redoutable, — quand la préoccupation du public s’est fait jour.

Le Bonheur des autres.

La Triomphatrice.

Le Madhi*.

Vous m’êtes témoin, Seigneur, que je n’ai pas choisi cette carrière, que je n’en ai jamais eu le gobisme, qu’elle me pa- raîtra toujours un peu ridicule et que j’ai eu huit jours d’abat- tement après les lettres de Moll, ce qui ne m’est jamais, ja- mais arrivé en lisant l’histoire de mes confrères, et les lettres de Carlyle à Jane, par exemple, auprès de cette correspondance, me paraissent bien naïvement, bien… niaisement, bien mala- divement cuistres. Tant l’atavisme est fort sans doute, et tant il est vrai surtout que la vie est trop belle pour que rien ne soit perdu, et que passent par-dessus tout les carrières qui exigent l’homme tout entier : un corps, un caractère, un cerveau.

A M. Allemand : Mon Africain est campé depuis longtemps, il ne reste qu’à bien arrêter l’action, à trouver le genre de mouvement combinable avec une signification réelle.

Abbaye de Pomier, 7 sept.

Paris, 2 octobre 1913.

Comme il aura fallu que M. de Curel et moi nous le voulions pour garder nos rapports légitimes d’élève à maître… Ils me disent : Votre maître, Curel, allons donc ! — et Le pis est qu’ils l’écrivent. Blum lui-même a commencé, et malgré l’admirable lettre d’adoption que j’ai reçue ensuite, malgré le charme, l’entrain du dévouement à me conseiller, à me malmener — être venu passer deux heures à me parler de la Triompha- érice quand sa sœur était mourante — je sens très bien qu’il

1. Seule pièce encore inédite.