Page:Journal asiatique, série 1, tome 1.djvu/103

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ce moment, il est atteint dW mat^vi frit désespérer pour ses jours. Nous nous estimons très-heureux mou compagnon et moi, d’avoir pu édhapper jusqu’à pré* sent aux maladies qui sont si communes dans ce pays. La belle saison d’hiver où ttotts entrons, nous fait espérer nu heureux voyage ; la durée en sera de trois ou quatre mois : puis, de retour à Sennâr, je ne m’arrêterai plus. »

Depuis un mois, Ibrahim-pacha, fils de Mohammed-Ali, est arrivé ici ; il continue là campagne avec sou frère Ismaïl : l’un et l’autre tue témoigncnt bqauconp d’égards ; notre patrie leur sera reconnaissante des notions que j’espère donnée Sur cette partie de l’Afrique.

Signé, CAILLIAUD.

Fazoële, 18 févirler 1822.

Nous partons aujourd’hui de la province de Fazoële, pour retourner à Sennâr et en Égypte ; les circonstances de la guerre ne permettraient pas de prendre* une route à l’Ouest, et la grànde quantité d’antiquités qui sont à Wetbait-naga, Mèroè’, Batkal, Napata, m’obligent à revenir de ce côté ; de là ; fespère, si le tems me le permet, passer par l’ancienne Troglodytique, sur les rives de la mer Ronge, et venir à Bérénice et Assouan.

Il y a vingt jours que les employés de M. Salt sont venus passer quelque tems à Sennâr, et sont retournés