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Page:Journal asiatique, série 1, tome 3.djvu/112

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sans difficulté, des deux contrats dont l’examen vient de fournir aux recherches historiques quelques bonnes données de plus, et que leur application à d’autres monumens analogues pourra confirmer et meme étendre. Leur époque toutefois n’apprendra rien de plus sur les dates durègne d’Epiphane $ ce prince, quoiqu’il soit mort par le poison à l’âge de ving-neuf ans, n’eût à subir aucune de ces intrigues de cour qui jetèrent tant de confusion sur les époques diverses des règnes de ses successeurs. Le premier contrat, de l’an IV, répond à l’année 200 avant l’ère chrétienne, et celui de l’an VIII vers 196, et nous fixerons plus précisément cette concordance, lorsqu’un autre travail, sur le corps même dû contrat, aura donné l’indication certaine du mois et du jour des deux dates égyptiennes, ainsi que le lieu et l’objet du contrat. La date la plus récente n’est antérieure que de quelques mois à l’inscription de Rosette ; ce que nous venons d’en dire suffit d’ailleurs à notre but. L’étroite relation de noms, de forme et d’époque des deux contrats avec le célèbre monument de Rosette, devait naturellement exciter notre intérêt ÿ car c’est la con^araison des monumens qui doit fonder la véritable science archéologique, comme la comparaison des faits peut seule fonder toute science qui veut s’accréditer, et mériter réellement ce nom (1). 1(1) Nous devons indiquer ici deux corrections nécessaires à la première partie de ce Mémoire, insérée au précédent cahier : p. 36, dernière ligne, ait, lisez sait ; page 5o, première ligne, la première Arsinoé, fille de la seconde, lisez la première Arsinoé ? peut-être fille de la seconde.