Page:Journal asiatique, série 1, tome 5.djvu/256

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eux, la gauche était réputée le côté honorable. Il ajoute : « Tout cela n’a pas pu empêcher M. Klaproth, sans cependant citer aucune autorité, de vouloir faire passer les quatre tribus Ouigour-Naiman, Kiat-Konkrat, Kangli-Kiptchak et Neukius-Mangoud pour Ouzbeks ou Turcs y parce qu’elles parlaient du Turc pur. Ces quatre tribus doivent se trouver dans le khanAtde Khiwa* {Asiajfolyghtta^ pag. a 18.) Je n’ai rien à dire contre les denxdcrhiéres ; mais, pour ce qui regarde le^ Nmman^ M. Klaproth ne doit pas ignorer, que cette tribu forme encore une des cinquante-neuf bannières tous lesquelles se trouvent distribués les Mongols, qui babiient entre le Gobi et la Grande-Muraille, M. Rémusat a déjà blftmé Aboulghad, parce qu’il a rapproché les Ouigour et les Naman entr’enx»‘ tandis que ces tribus appartenaient à des peuplés d’origine différente. {JHeeherches sur T origine des langues tartares. I. pag. 240). M. Klaproth rend leur fusion complète, en enrichissant Féthnographie d’une nouvelle tribu qu’il appelle Ouigour-Naiman. Vouloir faire des Ouzbeks de la tribu des Kiat-Konkrai, est du non-sens complet, etc. »

Aucun reproche de M. Schmidt n’aurait pu venir plus à propos que celui-ci ; il démontre que ce Monsieur ne s’occupe pas heauconp à lire les livres qui paraissent dans sa propre patrie. Ma notice sur les quatre tribus des Ouzbeks du khanat de Khiwa, est prise de la relation du voyage de M. de Mourawiev, qui a paru à Moskou en 1822. J’invite M. Schmidt à