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Page:Journal asiatique, série 11, tome 5.djvu/424

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420 MAI-JUIN 1915.

sūtra de la grande cause 大因緣經], — Pʼin-po-cha-lo-po-lo-che-kʼia-mo-nan 波頻娑羅波羅時伽摩南 [sūtra de Bimbasāra venu au devant (du Bouddha) 湃沙迎涇], — Pan-chö-yeou-po-tʼo-na-kan-tʼi-kʼia 般閻傻波陀那肝提伽 [en langue des Tsin, sūtra du rejet des cinq principes de réception 五受陰却經], — Cha-tʼo-ye-to-ni 沙陀耶多尼 [en langue des Tsin, sūtra des six catégories de la nature 六情部經], — Ni-tʼo-na-san-yeou-kʼi-to 尼陀那散𤞏乞多 [en langue des Tsin, sūtra des catégories de domaines réunies 同界部經], — Po-lo-yen 波羅延 [en langue des Tsin, sūtra du chemin au-delà là 過道經], — A-tchʼa-pʼo-kʼi-ye-sieou-to-lou 阿陀婆耆耶修妬路 [en langue des Tsin, sūtra des vertus rassemblées 衆德經], — Sa-kʼi-tʼo-chö-sieou-to-lou 薩耆陀舍修妬路 [en langue des Tsin, sūtra de la vue des vérités 諦見經]. Si cet upāsaka ne les a pas encore appris et veut les apprendre, ou si les ayant appris il les a oubliés et veut les réciter, et qu’il envoie chercher un bhikṣu avec ce message: Le bhadanta est très instruit, très versé dans les grands sūtra, du Po-lo-so… au Sa-kʼi-tʼo-chö-sieou-to-lou; ou bien je ne les ai pas encore appris et je veux les apprendre ; ou bien je les ai oubliés et je veux les réciter. Que le bhadanta vienne pour me faire recevoir l’instruction, étudier, réciter, questionner sur le sens. Si l’affaire ne dépasse pas sept jours, il faut accepter.»

Le thème, on le voit, est identique au Mahāvagga pali, III, 5, 9 : «Dans le cas d’un upāsaka qui sait réciter un suttanta. S’il envoie quelqu’un chez des bhikkhu pour leur dire: Que les bhadanta viennent, ils apprendront ce suttanta, autrement le suttanta s’écroule. Si la chose peut se faire en sept jours, qu’on la fasse.» Le cas est également traité dans le Varṣāvastu des Mahīśāsaka, des Dharmagupta, des Mūla Sarvāstivādin et des Mahāsāṅghika. Mais le Vinaya des Sarvāstivādin est le seul à insérer la liste que j'ai reproduite. On peut aisément identifier les textes cités. Le Po-lo-cha-tʼi-kia «la pureté» est le Prāsādika