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Page:Journal asiatique, série 11, tome 5.djvu/570

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MAI-JUIN 1915.

contient des termes en langues diverses, tantôt espagnols, tantôt arabes ou turcs.

M. Huart fait quelques remarques à ce propos.

M. Allotte de La Fuÿe, examinant les hypothèses faites par MM. Heuzey et Thureau-Dangin sur l’origine du grec χιτών, arrive à la conclusion que ce mot dérive, très probablement, de l’assyrien kita, pris dans le sens de « lin ».

MM. Lambert, Sidersky, Huart et Nau prennent part à la discussion.

M. Chavannes donne lecture d’une étude, faite en collaboration avec M. Sylvain Lévi, sur les termes bouddhiques chinois mo-mo-ti et ti-ti-t’o-lo.

M. Sylvain Lévi attire l’attention de la Société sur l’expression sanscrite d’origine iranienne, karmadana « qui sait l’affaire ». M. Huart en donne l’explication.

M. Delaporte, présentant à la Société les Historical and Grammatical Texts de M. Poebel, signale l’importance de cette publication pour les études sumériennes.

La séance est levée à 6 heures.

ANNEXE AU PROCÈS-VERBAL.


Les anciennes écritures hébraïques dénommées aschourith et libonaée.

Il y a exactement cinquante ans que M. le marquis de Vogüé a publié une étude archéologique relative à l’histoire de l’écriture hébraïque[1], dans laquelle il a démontré :

1o Que, contrairement à ce qu’on a supposé, l’écriture carrée n’est

  1. M. de Vogüé, L’Alphabet hébraïque et l’Alphabet araméen (Revue archéologique, 1865, t. I p. 319-344, et pl. VIII et IX).