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M. Whitelaw Ainslie adresse à la Société un exemplaire de son ouvrage intitulé Materia indica.

M. Rey écrit pour remercier de sa nomination comme membre de la Société, et adresse au conseil deux mémoires, l’un sur la brebis du Sifan, l’autre sur le mouton pourik.

La commission des fonds fait son rapport sur la proposition d’imprimer, aux frais de la Société, la nouvelle édition de l’Hitopadesha, par M. Loiseleur des Lonchamps, et propose d’ajourner la délibération. Cette proposition est adoptée.

M. Amédée Jaubert lit un mémoire intitulé Note sur la partie des ruines de Carthage qui subsistaient encore au xii.e siècle de notre ère.


Note sur les inscriptions sanscrites découvertes par M. le lieutenant-colonel Tod dans le Râdjasthân, et données par lui à la Société asiatique[1].

Les inscriptions que la Société asiatique doit à la libéralité de M. le lieutenant-colonel Tod, appartiennent à une des contrées les plus intéressantes et les moins connues de l’Inde, au pays des Radjpoutes ou Râdjasthân, qui doit à ses montagnes et au courage de ses habitans de n’avoir jamais été complètement soumis par les Mahométans. Elles sont relatives à des princes dont l’histoire est tout-à-fait inconnue en Europe, et sur lesquels on doit espérer de trouver des renseignemens précieux dans les Recherches historiques et géographiques sur le Râdjasthân que M. Tod va bientôt publier. Ces inscriptions sont divisées en six numéros, dont nous allons donner la liste avec une courte description.

N.° 1. Cahier de 10 pages in-fol. avec cette note de la main de M. Tod : Inscription de l’ancien temple de

  1. Voyez notre numéro de mars, ci-dev. pag. 246 et 247.