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Page:Journal asiatique, série 2, tome 1.djvu/406

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Tchar-Tchaomou dans l’Haravati, dédié à Tchandra-Ishvara-Mahâdeva ; datée de l’ère samvat 500 (de la nôtre 444), et découverte en 1819. Elle est écrite, suivant M. Tod, avec le caractère usité anciennement par les Djaïnas et les Bouddhistes, lequel offre un rapport frappant avec l’écriture tibétaine nommée dvou-djan. Dans l’état actuel de nos connaissances, ces inscriptions sont à peine lisibles : au premier aspect, on croirait chaque lettre formée de clous, comme celles des monumens persépolitains ; mais un examen plus attentif permet de reconnaître dans ces clous apparens, le petit carré représentant l’a bref joint à chaque consonne du caractère dévanagari, et dont les inscriptions de Radjoulotchan, insérées dans le tome XV des Recherches asiatiques, ont fait connaître l’existence.

N.° 2. Transcriptions de quatre inscriptions sur cuivre, copiées sur les originaux appartenant à Mahârâdja Daulet Rao Sindia, recueillies à Gwalior en 1814. Ces originaux trouvés dans le Décan, comme nous l’apprend la lettre qui accompagne l’envoi de M. Tod, sont d’une date antérieure aux inscriptions précédentes. Ils paraissent presque indéchiffrables, et offrent un mélange de caractères empruntés les uns au dévanagari, les autres aux alphabets vulgaires de l’Inde méridionale, comme le télinga et le tamoul.

N.° 3. Inscription trouvée à Djesselmer dans le désert indien, d’une date ancienne et relative au prince Bidjy Rae, qui vivait dans le ix.e siècle. M. Tod possède les annales de la famille de ce prince, qui descend, dit-on, de Krichna. C’est la plus lisible, et en même temps la plus intelligible de toutes celles que la Société doit à M. Tod. Elle contient une liste généalogique depuis Brahmâ jusqu’à Vidjaya Râdja (Bidjy Rae), et a été écrite par Somanâthaka, qui se dit descendant de Vyâsa. La date manque.

N.° 4. Inscription arabe trouvée dans les ruines de Gourgor gur’h, dans l’Haravati, et relative, suivant M. Tod, à Mahmoud Chah. — On lit au dos de cette copie