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Page:Journal asiatique, série 2, tome 1.djvu/412

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Les phrases imprimées en italique se trouvent textuellement dans l’original anglais que nous donnons dans la note ; elles montrent combien on possède peu, à Calcutta, de renseignemens exacts et détaillés sur la géographie et l’ethnographie de l’Asie centrale. Le Petit-Tubet, étant limitrophe du Tubet à l’occident, n’en est pas éloigné de mille milles, comme le dit l’auteur anglais, auquel on pourrait demander ce qu’il veut dire lorsqu’il parle des régions qui, étant situées sur les sommets de l’Himâlaya (ce qui semblerait vouloir dire qu’elles sont suspendues en l’air), s’étendent depuis la frontière de l’Hindoustân jusqu’à celle de la Sibérie. L’estimable missionnaire paraît également ignorer qu’entre l’Inde et les possessions russes, il y a quatre peuples parlant des langues entièrement différentes. Au nord de l’Inde, sont les Tubétains, qui s’avancent jusqu’au 33.e parallèle environ ; puis viennent les Hor ou tribus mongoles ; ensuite les habitans turcs et mahométans de la Petite-Boukharie, mêlés dans les villes de Boukhares ou Tadjiks, qui parlent persan. La Petite-Boukharie est séparée, au nord, par la chaîne des Monts Célestes, de la Dzoungarie, qui est habitée par des Kalmuks nomades, et se termine au nord à la Sibérie.

    is infered that this language is spoken throughout the whole of the region on the summits of the Himalaya mountains, usually called Chinese Tartary, and some other countries bordering thereon, all of which are mostly, if not altogether, under the dominion or influence of China, and occupy the space between the English and the Russian possessions. »