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côté pour être ultérieurement examinées et expliquées quand l’occasion s’en présenterait.

En conséquence, je les ai fait comparer sous mes yeux avec les écritures d’où elles sont extraites, et cette comparaison a suggéré les remarques suivantes : d’abord la liste la plus courte a été reconnue superflue, tous les noms qui s’y trouvent étant dans la grande ; ensuite, le nombre total des Bouddha dans le grand catalogue se monte à cent trente un et non pas à cent quarante-cinq comme on l’a dit ailleurs : le même nom étant répété dans quelques cas deux et trois fois, parce que ce catalogue a été extrait d’ouvrages indépendans les uns des autres. J’ai mieux aimé le laisser tel qu’il est que d’omettre quelques noms d’une série parce qu’ils se rencontrent dans une autre. Ces omissions auraient pu déranger quelques particularités de rapprochement de temps, de lieu, ou des circonstances relatives aux Bouddha que nous ne connaissons pas ; d’ailleurs les répétitions s’apperçoivent dans la liste au premier coup d’œil par les renvois annexés.

Il existe une différence entre ma liste et les catalogues tels qu’on les trouve dans les Pothi d’où elle est tirée. Après les noms des six grands Manouchi bouddha (nos 50 à 56), le nom de Shâkya sinha, le septième et dernier est écrit dans ma liste au lieu de celui de Lalita vistâra, probablement parce qu’à l’époque où cet ouvrage fut rédigé Shâkya n’était pas devenu Nirvana et Tathâgata dans le sens propre de ces mots. Son nom, quoique se présentant auparavant, est néanmoins inséré de nouveau dans mon catalogue,