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dans cet endroit afin de compléter le nombre des fameux Sapta bouddha manouchi. Avant chaque série de nom, l’ouvrage, dont la liste est tirée, est noté d’une manière uniforme.

Beaucoup d’autres noms, indépendamment de ceux qui se trouvent dans le catalogue, se trouvent dans l’ouvrage cité, et on en pourrait tirer une centaine de nouveaux, des livres envoyés à Calcutta. Dans le Samâdhi râdja[1], Sarvartha siddha (Skâkya avant de devenir Bouddha), est interrogé par Maïtreya et par Vadjrapâni sur la manière dont il a obtenu le Samâdhi djnyâna. Dans sa réponse, il commence par nommer cent vingt Tathâgata qui le lui ont enseigné dans ses existences précédentes, et à la fin de cette énumération des Bouddha, Sarvartha siddha observe qu’il n’a donné tant de noms que comme exemples, mais que ses instituteurs étaient réellement au nombre de quatre-vingts crores. On lit dans l’Aparimita dharani, et même dans d’autres livres d’une plus grande autorité, un vers déclarant que les Bouddha qui ont été, sont et seront, sont plus nombreux que les grains de sable des rives du Gange. Quelques-uns de ces Bouddha sortirent divinement, et non par génération d’autres Bouddha ; les uns d’Akasha, d’autres du Lotus. En général ceux-ci sont des non-entités évidentes, sous les rapports chronologique et historique ; cependant il est

  1. J’ai sous les yeux cette liste extraite du Samâdhi râdja, mais je ne crois pas qu’elle vaille la peine qu’on l’ajoute aux listes déjà publiées.