Ahmed II, frère de Suleïman II, mourut le 6 février 1695, et son frère Mustafa II monta sur le trône ; tes Vénitiens perdirent la bataille naipaie près des Iles Spalmadori, dans le canal de Chios, mais ia ville d'A» zow fut prise par Pierre I, en juin 1696, et la grande victoire remportée sur les Turcs par le prince Ekigène 9uprès de Zenta^ le Il septembre 1697, força le soitan à conclure la paix de Cariowicz que M. de Hammer désigne avec raison comme le commencement officiei de la décadence ottomane.
Cet aperçu rapide suffira pour £iire apprécier le grind nombre de faits importans renfermés dans ce voiuim ; nous ferons remarquer encore la notice sur Hadschi Khalfa (p. 46 )> sur le Ferhenghi schuuri (p. 535), la réfutation de l'impartialité des historiens turcs {^gÊg. 1 7 et 305> Cf. 591), la mention d*un emprunt &ît par Mohammed Kôprili sur des fortunes privées (p. 24), l'exécution dun esprit fort (p. 156), Thistoire d'un juif qui prétendait alors être le Dedjal (Fanti-christ), p. 183, et la découverte que les manuscrits orientam de la bibliothèque de Bologne proviennent du oonlf Marsigli, qui, lors de la prise de Bude, en fit ÎBOifak^ sition (p. 735), &c.
Nous desirons que l'auteur achève avec la même tapidité ce qui lui reste de son ouvrage ; nous souhajtOjMi encore qu'une traduction le mette à la portée du piiUic français, de même que f histoire des Juifs, de M. lott^ paiement remplie de notions neuves et importantes.
Stahl, Rapporteur.
