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Vyasa. Sur la philosophie, la mythologie, la littérature et la langue des Hindous, par M. Othmar Frank. Munich et Leipzig, chez Fleischer, 1830. In-4.° x et 168 pag.[1].

Quoique la littérature sanscrite soit la plus jeune de presque toutes celles qui sont cultivées en Europe par les orientalistes, elle a fait des progrès si marqués, favorisés par des circonstances de différente nature, que l’on prévoit le moment où elle dépassera d’autres littératures asiatiques qui paraissent offrir moins d’intérêt aux recherches philologiques, historiques ou philosophiques dont s’occupe l’Europe savante. Deux journaux sont spécialement destinés à propager la connaissance de l’Inde sous le rapport littéraire, sans parler de ceux qui, publiés en Angleterre, se partagent entre les sciences et l’intérêt industriel et commercial. Depuis dix années la bibliothèque indienne de M. de Schlegel occupe sous bien des rapports un distingué parmi le nombre toujours croissant d’ouvrages qui paraissent sur l’Indoustan ; une variété étonnament unie à la clarté de l’exposition, a dû beaucoup contribuer à l’accueil favorable que le public se plaît à rendre à cet ouvrage.

Le Vyasa de M. Frank embrasse un cercle plus

  1. Rapport lu à la séance de la Société asiatique du 3 juin 1831.