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JANVIER 1848. S9

que le dernier surtout , qui n’est qu’un traité de la prononciation chinoise. A ce premier volume , déjà si important , M. Robert Thom a joint deux grands morceaux , dont le premier, qui ne contient pas moins de vingt-huit pages de texte, est un épisode du roman Hong-leou-mong , écrit dans le dialecte de Peking, et le second un extrait du recueil de maximes intitulé Kia-pao-thsiien-tsich.

La traduction du texte, toujours simple et précise, est une traduction interlinéaire. Tout le monde sait que l’interprétation des mots , quand on ne veut pas qu’elle perde quelque chose de sa rigoureuse fidélité, devient plus facile à quiconque adopte la langue anglaise et surtout la langue allemande. On peut donc, sans savoir le dialecte de Peking, suivre pas à pas le texte original et reconnaître la valeur de chaque expression. J’ai cru pourtant remarquer une légère inexactitude dans la traduction et dans une note que je trouve à la page 27, chapitre intitulé : Du langage des tavernes ou de l’argot de Peking , ke ^ gX* nao-t’cheou-hoâ. Après ces mois : if. ^ ^ :S M 1^ ’iê ^^ nA

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« What’s the good of you to get a livelihood ? Woo-ta-lang (the dwarf) is quatting on a porter’s pôle and you can’t clutch him ! you are not to be compared even with Chang-san or Lee-sze. »

Le traducteur observe que Tchang-san (ou le troisième de sa famille) et Li-sze (ou le quatrième de sa famille) sont comme le Jean et Jacques des Français , le Juan y Pedro des Espagnols ou le John Doe and Richard Roe des Anglais , des personnages dont tout le monde a entendu parler et que personne ne connaît, whom every body has heard bf and tvhom nobody knows.

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