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Page:Journal asiatique, série 6, tome 3-4.djvu/317

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syllabes, et peuvent être souvent exprimés aussi bien en langue indigène proprement dite qu’en dialecte sinico-coréen ; ainsi on dira :

   ʼip ou   kou « la bouche » (chinois :    kʽœou ; japonais : koutsi).
 ‘nara ou kok « le royaume » (chinois : koŭœh ; japonais : kouni).
sŏrăï ou ʼoum « le son » (chinois : yin ; japonais : koyé).
ᄅᆡ

26. Certains substantifs, au contraire, ne sont habituellement exprimés que par des mots d’origine chinoise[1], comme :

   syœng « le naturel » (chinois :    sing[2]).
koung « le palais » (chinois : koung[3]).
  1. Il en est de même en japonais.
  2. Medhurst donne à la place du mot indigène coréen les mots 텬셩 tʽhyœn-syœng ; mais il est évident que ces mots sont chinois et répondent aux signes idéographiques 天性 tʽien-sing, c’est-à-dire « la nature rationnelle, telle que le Ciel la produit à la naissance de chaque homme. »
  3. Le mot tsip, donné par Medhurst comme synonyme indigène du sinico-coréen koung*, signifie simplement « une maison »), et répond plus exactement au signe de l’écriture idéographique kia, bien qu’on l’emploie comme lecture des signes chinois suivants qui sont considérés comme synonymes : 殿, , , etc.