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Page:Journal asiatique, série 6, tome 5-6.djvu/760

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AOÛT-SEPTEMBRE 1865.

ÉTUDES PALÉOGRAPHIQUES

SUR L’ALPHABET PEHLEVI,

SES DIVERSES VARIÉTÉS

ET SON ORIGINE,

PAR M. FRANÇOIS LENORMANT.



I.

Le premier qui ait fait connaître à la science européenne l’idiome et l’alphabet pehlevis est Anquetil-Duperron. Avant l’achèvement de la publication de son livre sur le Zend-Avesta, l’intrépide pionnier de la science qui avait été conquérir jusque dans l’Inde, au prix de fatigues et d’efforts inouïs, le texte des livres de Zoroastre, imprima dans les Mémoires de l’Académie des inscriptions[1] une dissertation Sur les anciennes langues de la Perse, où il donna les alphabets zend et pehlevi, d’après les manuscrits qu’il avait rapportés et d’après les explications de ses maîtres les Parsis de Surate. Un peu plus tard, dans le tome III de son Zend-Avesta, il publia le fac-simile de la première page des manuscrits du Boundehesch, avec une

  1. Tome XXXI, p. 339-392. La partie relative aux écritures va de la page 351 à la page 359.