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Page:Journal asiatique, série 6, tome 5-6.djvu/773

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ÉTUDES SUR L’ALPHABET PEHLEVI.

Sapor Ier[1], Sapor II[2] et Sapor III[3] ; elles le sont aussi sur les médailles jusqu’au règne de Cavadès. Cependant on y rencontre quelques ligatures, mais en petit nombre.

C’est dans les inscriptions le groupe no 15 de la pl. A, מן, inutilement contesté par M. Edward Thomas, mais prouvé par les mots no 16 de la même planche, « fils de, » que l’on ne doit pas lire, il est vrai, boman, comme M. de Sacy, puisque cette leçon du vocabulaire d’Anquetil est une faute pour ban man, בן מן[4], mais que l’on doit expliquer par בר מן. Ce sont aussi, sur les monnaies, les groupes qui dans la planche A sont désignés par les

nos 17, או ;
nos 18, דו ;
nos 19, הו ;
nos 20, הפ ;
nos 21, למ.

À partir de Cavadès, nous voyons les ligatures se multiplier de plus en plus dans les légendes monétaires. Enfin sous les premiers khalifes et sur les pièces des régents du Taberistan, l’usage de lier toutes les lettres, usage ordinairement inventé dans les manuscrits, est employé constamment dans les inscriptions des monnaies.

  1. Ker-Porter, pl. XXVIII. — De Sacy, p. 1. — Rich, Babylon and Persepolis, pl. XII. — Ker-Porter, pl. XV.
  2. Ker-Porter, t. II, pl. LXVIII. — Malcolm, Persia, t. I, pl. III.
  3. De Sacy, p. 211. — Ici. Mém. de l’Acad. des Inscr. nouv. série, t. II, p. 162 et suiv.
  4. Müller, Journal asiatique, 1839, p. 330.