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Page:Journal asiatique, série 9, tome 1-2.djvu/177

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NOUVELLES ET MÉLANGES.

Par les auteurs : Fausboell, The Jâtaka. Vol. VI. London, 1887 ; in-8°.

— M.-C. Imbault-Huart. Le pays de Hami ou Hamil, d’après les auteurs chinois. Paris, 1892 ; in-8°.

— Belkassem ben Sedira, Cours gradué de lettres arabes manuscrites. Alger, 1893 ; in-8°.

— Hoffmann-Serrurier, Japanese-English Dictionnary. Vol. III. Leyde, 1892 ; in-8°.

— F. Lasinio. Rapporto accademico e commemoratione di Gaspare Gorresio, 1893 ; in-8°.

— Pognon, Sur quelques rois du pays d’Achnounak. Paris, 1892.



ANNEXE
AU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE DU 9 FÉVRIER 1893.


ÉTYMOLOGIE DU MOT BOD.

L’explication proposée par Schiefner pour Bod, le nom du Tibet, est généralement admise. Il considère ce nom comme un affaiblissement de phod, qui signifie « capable », idée exprimée encore en tibétain par thub. Schiefner a montré que thub et phod ne sont que deux formes retournées d'un même vocable et a cru reconnaître dans notre mot Tibet ces deux mots thub-phod juxtaposés ; explication ingénieuse, mais qui tombe devant le fait, bien établi maintenant, que la syllabe ti de Tibet correspond au mot tibétain stod « élevé ».

L’explication de Bod résistera-t-elle mieux ? Je ne sais. Toute ingénieuse et savante qu’elle est, elle ne m’a jamais satisfait. Je la trouve peu naturelle, forcée : j’en proposerai une autre.

Il y a en tibétain un verbe bod qui s’écrit comme le nom du pays ; il s’en distingue, à la vérité, par le préfixe a ;