Teutamos qui se rencontre dans la liste des rois assyriens dressée par Ktésias, et qui, selon ce dernier, aurait assisté les Troyens contre les Grecs en leur envoyant μυρίους μὲν Αἰθίοπας, ἄλλους δὲ τοσούτους Σουσιανοὺς σὺν ἅρμασι διακοσίοις[1]. Il est fort possible, devant les données de notre texte, que la forme Tektamus de Diodore (IV, 60), que Müller[2] voudrait changer en Teutamus, dérive d’une tradition historique authentique ; mais, devant l’extrême difficulté qu’il y a à dégager les éléments historiques de pareils récits de ceux qui sont purement mythiques ou à moitié, il serait hasardeux de s’aventurer avec des conjectures au delà de la simple comparaison des noms propres.
Il est beaucoup plus difficile de dégager dans les formes mutilées et corrompues des listes rien qui ressemble à Sandakšatru. Le nom semble se composer de deux éléments, dont le premier Sanda pourrait bien être le nom du dieu Sandes ou Sandan, que contiennent sans doute les noms propres tels que Sandanis[3] et Sandôkês[4]. Le second élément est plus clair et l’on n’a pas de difficulté à reconnaître dans kšatru le kšatra du vieux perse, qui entre dans le nom d’Artakšatra (Artaxerxès).
Lorsqu’Aššurbanipal appelle son ennemi tabnit Tiamat (recto l. 20), faut-il ne voir dans l’expression
