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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/17

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leur charivari par annoncer qu’il est dédié à Mlle une telle. Ô ! Italiens ! oh ! Espagnols ! est-ce de cette manière que vous donnez des sérénades à vos belles ?

Mardi.

À quatre heures et demie, nous étions en route pour nous rendre à Trélex ; il faisait obscur, le froid se faisait sentir : après avoir fermé les glaces de la voiture, nous essayâmes de nous endormir.

Je reposais assez tranquillement ; lorsque nous arrêtâmes à Trélex : quelques paysans, qui venaient de traverser le Jura, s’approchèrent de nous, et dirent au conducteur qu’il était impossible de passer la montagne, et qu’à leur avis, le meilleur parti à prendre était de revenir sur nos pas et prendre la route du fort de l’Écluse. Bla-