Page:Journal de l’agriculture, du commerce et des finances - septembre 1765 - T2 - Part 1.djvu/65

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ſon eſſence. D’autres loix auroient d’autres propriétés eſſentielles, vraiſemblablement moins conformes à la perfection à laquelle l’Auteur de la nature a porté ſon ouvrage : celles qu’il a inſtituées ſont juſtes et parfaites dans le plan général, lorſqu’elles ſont conformes à l’ordre et aux fins qu’il s’eſt propoſées ; car il eſt lui-même l’Auteur des loix & des régles. Mais tout eſt ſoumis à celles qu’il a inſtituées ; & l’homme doué d’intelligence a la prérogative de pouvoir les contempler & les connoître pour en retirer le plus grand avantage poſſible, ſans être réfractaire à ces loix & à ces régles ſouveraines.


§. IV. Du droit naturel des Hommes conſidérés relativement les uns aux autres


Les hommes peuvent être consi-