Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/122

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Vendredi 8 avril.

Je ferme mes malles et termine un double de commission que je vais porter. Je rentre à l’hôtel, prend six coolies et me voilà parti porter mes bagages à bord. Mais le bateau n’est pas à quai, il faut prendre un sampan pour m’y transporter. Je trouve le capitaine qui va se mettre à table et qui me dit :

— Vous savez que ce bateau, le Hanoï ne part pas aujourd’hui.

— Pourquoi ?

— Une difficulté avec la douane, qui fait décharger tout le chargement de riz, pensant qu’on en a déclaré moins qu’il n’y en a.

— Et alors, quand part-on ?

— Demain, à quatre heures.

— C’est gentil !

Je reprends ma valise, installe mes autres bagages à bord et reviens à l’hôtel où ma chambre était promise, mais pas encore prise. Il était temps !

V… arrive et nous nous mettons à table. Il m’apporte quelques renseignements sur la traversée du Canada et me donne des adresses et deux lettres pour Montréal et Québec. Après déjeuner, comme j’ai reperdu ma clef depuis hier, je vais faire la sieste, et à 5 heures V… vient me chercher. Nous prenons deux