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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/124

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fois. Je pense que oui, me dit-il. Au salon des premières, je vois M. C… dont j’ai fait connaissance à l’hôtel. C’est un commissaire des douanes chinoises, d’origine américaine, il parle assez bien français et rentre en Europe par le Japon et San-Francisco ; un autre monsieur l’accompagne avec qui j’engage la conversation. C’est M. B…, le compagnon de voyage du prince Henri d’Orléans.

Il nous raconte des épisodes de son voyage, entre autres la scène où ils ont laissé Roux malade en route, n’ayant plus de provisions.

Je lirai cet ouvrage avec d’autant plus d’intérêt. M. R…, l’armateur, faisant partie de la société Marty et d’Abbadie vient à bord, il est plus de 2 heures et il s’étonne que l’on ne parte pas. Le capitaine n’est pas arrivé. Enfin, à 3 h. ½, le capitaine arrive et nous partons. Nous ne sommes que deux passagers, M. C… et moi, aussi le soir à dîner nous nous trouvons trois avec le capitaine Ménard, bon et brave homme.

Nous allons nous coucher de bonne heure après avoir vu, à la tombée de la nuit, la plage de Dosson où vont passer l’été la plupart des Haïphonnais.

Il y a beaucoup de jolies propriétés au bord de la mer. M. D…, d’Hanoï, en a une très belle, ainsi que quelques personnes d’Hanoï ; mais c’est un peu loin pour elles