Je vais rendre visite au consul de France qui me reçoit très bien et me tient à peu près le même langage que le directeur de la Banque.
Au moment où je sors du Consulat, passent les tambours et clairons d’un régiment anglais. Mais en ce moment, les clairons (ils sont au moins 15) jouent du fifre, accompagnés par six tambours et une grosse caisse. C’est horrible !… çà vous donne des grincements de dents. Je rentre à l’hôtel et attends M. C… pour dîner. Il me dit qu’il a voulu me présenter au Club, mais que mon nom y était déjà porté. De même sur le journal du soir, je vois mon nom parmi ceux des passagers arrivés à Hong-Kong.
Après dîner, comme j’ai une chambre trop chaude (car elle se trouve au-dessus de la cuisine), je me fais changer ; on me met à l’autre bout de l’hôtel, au même étage.
Je suis invité à déjeuner par le directeur de la Banque d’Indo-Chine ; il reste à mi-côte du pic. Je vais le chercher et nous prenons chacun une chaise à porteurs ; avec les pousse-pousse, c’est le seul moyen de locomotion ici.
Pas de voitures, quelques chevaux pour